Cela fait plusieurs années que j’explique (analyse à l’appui et de
manière argumentée) que l’électrification des voitures est une ânerie
écologique, technique et que cela ne va pas fonctionner, parce que les
pré-requis ne sont pas là.
Je me suis fais insulter et traiter de tous
les anathèmes d’usage, notamment de « climatosceptique »… comme si dire
que la voiture électrique était une ânerie consistait à parler du climat
en affirmant que tout irait bien ou pour le mieux.
Mais avec les
religieux de la sainte église écologiste nous avons droit au pire des
khmers verts.
Par exemple électrifier le parc de véhicule est possible avec la
construction de 20 centrales nucléaires de plus et avec la mise en place
d’un nouveau réseau de distribution électrique à la hauteur de la
puissance nécessaire pour recharger rapidement des batteries de plus en
plus grosses et puissantes.
D’un point de vue écologique, la
fabrication, la réparation et le recyclage des VE sont aussi polluants
que couteux.
Je ne parle même pas de la praticité de ces engins qui nécessitent
des arrêts importants de rechargement, et la perte d’autonomie qu’ils
impliquent.
Alors oui, il y a eu un engouement.
Celui de ceux qui avaient de
l’argent ou qui voulaient s’acheter une « indulgence » climatique en se
donnant l’illusion de la vertu.
Une fois cette catégorie de clients équipée du saint véhicule
électrique… il reste la masse sans argent et pour qui un sou est un sou
et qui continue à acheter des voitures diesel… dont les ventes repartent
à la hausse, d’autant plus que les voitures électriques sans les aides
massives des Etats… ne se vendraient pas.
Bref, c’est un immense gâchis et l’exemple même de ce que l’Union Européenne peut faire de pire en économie administrée.
Un bel exemple de l’échec de l’UErss.
Par Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de
reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit
reproduit à sa suite
. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles
Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et
sans concession de l’actualité économique.
L’Observatoire
de l’immigration et de la démographie (OID) est une structure d’étude
et d’information relative aux évolutions démographiques et migratoires,
destinée aux décideurs ainsi qu’à l’ensemble des citoyens intéressés par
ce sujet.
Nous
apportons une vision rationnelle et dépassionnée au débat public, en
puisant aux meilleures sources disponibles : statistiques
publiques, travaux de chercheurs spécialisés, analyses juridiques.
Votre point d'information hebdomadaire sur l'immigration et la démographie
Focus | Le droit d'asile pour risque de mutilation sexuelle féminine (MSF) : un appel d'air inconsidéré ?
Bilan Frontex pour les deux premiers mois de 2024 : + 541% de traversées irrégulières par l'Afrique de l'Ouest
Retour sur le recensement INSEE : une part record des immigrés et des étrangers dans la population de la France
Focus | Le droit d'asile pour risque de mutilation sexuelle féminine (MSF) : un appel d'air inconsidéré ?
Parmi
les extensions majeures que le droit d'asile a connu en France au cours
des dernières décennies, celle offerte aux femmes issues de pays et de
groupes ethniques pratiquant des mutilations sexuelles féminines (MSF) comme l'excision ou l'infibulation occupe
une place qui mérite l'attention par l'ampleur des populations
éligibles.
Au regard des textes en vigueur sur le territoire français,
les MSF recouvrent toutes les interventions incluant l'ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou toute autre lésion des organes génitaux féminins, lorsque pratiquées pour des raisons non-médicales.
Par trois arrêts rendus le 21 décembre 2012, le Conseil d'État a établi
le principe selon lequel les individus souhaitant éviter les MSF peuvent
faire l'objet d'une protection internationale au regard de la
Convention de Genève de 1951 relative au statut des réfugiés, en ce qu'ils appartiennent à un « groupe social [...] craignant avec raison d'être persécuté » (article
1er de la convention), écartant ainsi la position prise préalablement
par la Cour national du droit d'asile (CNDA) qui exigeait que le membre
dudit « groupe social » ait manifesté son refus de la pratique des
mutilations sexuelles.
Aujourd'hui, les femmes adultes et mineures bénéficiant d'une protection
à ce titre par l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et
apatrides) sont originaires d'Afrique de l'Ouest pour la plupart : principalement de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Sénégal et du Nigéria, puis de la Corne de l’Afrique dans une mesure plus restreinte (Soudan, Somalie, Éthiopie, Érythrée, Yémen...).
Aux
fillettes et adolescentes bénéficiaires d’une protection internationale
en raison d’un risque de MSF, s’ajoutent également les demandeurs d’asile mineurs de sexe masculin invoquant un risque de mutilation sexuelle, lorsque cette mutilation est de nature à altérer leur fonction reproductrice – comme le rappelle l'article 1er de l'arrêté du 6 février 2024 à ce sujet.
Au 31 décembre 2023, plus de 20 000 mineures sont
placées sous la protection juridique et administrative de l’Ofpra en
raison d'un risque de MSF. Il convient cependant de noter que ce nombre ne recouvre qu'une partie minoritaire des flux migratoires générés par le droit en vigueur sur ce plan. En effet :
Ayant atteint 18 ans, les femmes ayant
bénéficié lorsqu'elles étaient mineures du droit d'asile pour risque de
MSF sortent du décompte précité mais demeurent sur le territoire
national ;
Surtout, la protection internationale accordée pour ce motif ouvre
un droit à la réunification familiale – qui n'est pas soumise à des
conditions de durée préalable de séjour régulier, de ressources ou de
logement.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que 200 millions de jeunes filles et de femmes,
toujours en vie, ont été victimes de mutilations sexuelles pratiquées
dans 30 États d'Afrique, du Moyen-Orient et de l'Asie où ces pratiques
sont concentrées.
L'UNICEF évalue à plus de 90% la part des femmes / filles excisées dans des pays comme la Guinée, le Mali, l'Egypte ou la Somalie.
Source : UNICEF.
Le caractère massif de ces pratiques et la très forte dynamique démographique des territoires concernés (exemple : l'indice de fécondité du Mali est de 6 enfants par femme) tendent à démontrer le caractère insoutenable du régime d'asile en vigueur sur ce sujet, lequel offre un droit principiel d'installation en France à des centaines de millions de réfugiés potentiels.
Retrouvez notre synthèse juridique sur les évolutions du droit d'asile en France :
Bilan Frontex pour les deux premiers mois de 2024 :
+ 541% de traversées irrégulières par l'Afrique de l'Ouest
Mercredi
13 mars, l'agence Frontex – qui aide les États membres de l'Union
européenne à sécuriser leurs frontières extérieures et à contrôler les
migrations vers le continent – a publié un communiqué dressant le bilan
des franchissements irréguliers des frontières de l'UE au cours des mois
de janvier et février 2024.
Alors même que Frontex avait détecté 380 000 entrées irrégulières aux frontières de l'UE en 2023, soit le nombre le plus élevé depuis la crise migratoire de 2016, les deux premiers mois de cette année se placent à un niveau aussi élevé que l'an dernier à la même période, avec 31 200 passages enregistrés (au cœur d'une saison hivernale moins propice aux traversées).
Ce maintien des entrées irrégulières à un étiage très haut recouvre
cependant des dynamiques différenciées selon les différentes « routes
migratoires » empruntées par les immigrés illégaux.
En particulier, la route d'Afrique de l'Ouest a connu une hausse de 541% des franchissements par rapport à janvier-février 2023,
atteignant le nombre de 12 100 – soit le total le plus élevé de ces
deux mois depuis que Frontex a commencé à collecter des données en 2011.
Source : site officiel de l'agence Frontex.
L'an
dernier déjà, la route de l’Afrique de l’Ouest avait connu la plus forte
augmentation du nombre de traversées irrégulières.
Elle représente
désormais une détection sur trois aux frontières extérieures de l'Union européenne. Comme le résume Frontex : « Ces derniers mois, les groupes criminels impliqués dans le trafic de migrants en Mauritanie n’ont pas tardé à saisir les opportunités offertes par la demande croissante des migrants subsahariens transitant par leur pays cherchant à entrer dans l’Union européenne via les îles Canaries.
Les passeurs d’êtres humains ont embrassé un nombre croissant de
migrants sur des bateaux Cayuco, mettant la vie des gens à bord en
danger encore plus grand ».
Dans la même période, la route migratoire de Méditerranée orientale
– qui se rapporte aux arrivées irrégulières de migrants clandestins en
Grèce, à Chypre et en Bulgarie – a elle aussi connu une forte
augmentation des flux détectés : les arrivées y ont plus que doublé (+ 117%)
par rapport à la même période l'an dernier. Simultanément, Frontex a
enregistré une baisse de 70 % des détections en Méditerranée orientale
et de 65% dans les Balkans occidentaux.
Les trois principaux pays de nationalité des clandestins détectés sur l'ensemble des routes en ce début d'année sont le Mali, la Syrie et l'Afghanistan.
Source : site officiel de Frontex.
Avant
la parution de notre étude exclusive sur l'avenir de Frontex, retrouvez
la note de l'OID sur les possibilités du refoulement de l'immigration
illégale aux frontières :
Retour sur le recensement INSEE : une part record des immigrés et des étrangers dans la population de la France
En 2022, 7 millions d'immigrés stricto sensu (personnes nées étrangères à l’étranger) vivaient en France selon l’INSEE, soit 10,3 % de la population générale. Cette part a augmenté de 1,5 point en dix ans.
Il s'agit là d'un record historique, auquel s'ajoutaient les 7,6 millions de personnes nées en France d'au moins un parent immigré, qui représentaient 11,6% de la population générale et dont le groupe le plus nombreux était originaire du continent africain (47%).
La population étrangère vivant en France s'élevait à 5,3 millions de personnes en 2022 selon l'INSEE,
soit 7,8 % de la population totale. Elle se composait de 4,5 millions
d'immigrés n'ayant pas acquis la nationalité française et de 0,8 million
de personnes nées étrangères en France.
4 millions de personnes ont acquis la nationalité française depuis 1982
– ce qui fait « fondre » mécaniquement le nombre et la part des
étrangers recensés dans les statistiques. Par capillarité, leurs enfants
naissent avec la nationalité française ; ils n’ont donc pas à «
l’acquérir » et ne sont pas décomptés ici.
Malgré ces acquisitions très larges de la nationalité française, il n’y a jamais eu autant d’étrangers en France,
tant en nombre absolu qu’en pourcentage.
Quelques jalons : 1946 : 1,7
million d'étrangers (4,4% de la population) / 1975 : 3,44M (6,5%) / 2013
: 4,08M (6,2%) / 2018 : 4,85M (7,2%).
La part des étrangers dans la population générale a augmenté de 1,6 point en neuf ans, entre 2013 et 2022.
Élus
et responsables politiques, journalistes, décideurs économiques : vous
avez une question sur les sujets liés à l'immigration et à la
démographie ? N'hésitez pas à nous solliciter :
« La liste, c’est moi qui vais la faire », annonçait en privé Emmanuel Macron.
Et de poursuivre : « Ce sera la dernière campagne nationale du quinquennat, avançait-il pour justifier son implication.
L’Europe, c’est l’ADN de ma démarche et de mon engagement politiques » (Le Canard enchaîné,
3 janvier 2024).
Comme tous les poids lourds de la majorité (Jean-Yves
Le Drian et autres) se sont défilés, il s’est vu contraint de placer
comme tête de liste une inconnue, Valérie Hayer.
Fille, petite-fille et
sœur d’agriculteurs, en Mayenne, elle devient député européen en 2019,
après avoir tenu des petits rôles dans la politique départementale
(conseillère municipale, vice-présidente du conseil départemental,
assistante parlementaire, candidate aux élections sénatoriales…).
Elle a
bien enregistré le discours présidentiel : « J’ai accepté avec
fierté, enthousiasme et esprit de responsabilité la proposition du
président de la République.
Je suis fière d’être la porte-parole de la
seule coalition pro-européenne de ce scrutin.
L’engagement européen est
au cœur de notre projet. Depuis 2017, notre bilan parle pour nous. » (Le Figaro, jeudi 29 février 2024)
Tout cela est bel et bon mais son
affaire démarre bien mal ; c’est ce que nous montrent les sondages
portant sur les intentions de vote.
Pour l’instant, la liste
Renaissance-Modem-Horizons (Valérie Hayer) est littéralement
écrabouillée par la liste du Rassemblement national (Jordan Bardella) ;
un écart de douze points les sépare – 17 % pour la première et 29,5 %
pour la seconde (Elabe, La Tribune Dimanche, 10 mars 2024).
Pour l’Elysée, « l’objectif est de « refaire une partie importante du retard ».
Pour ce faire, on regarde de près « l’exemple Sarkozy 2009 ».
Le président de l’époque avait lancé la campagne de son parti, l’UMP,
avec un meeting en mai à Nîmes.
Il était parvenu à enclencher une
dynamique qui avait porté la liste de la majorité, emmenée par Michel
Barnier, à 28 % des suffrages. »
« La morale de Sarkozy 2009 est que « le Président doit s’en mêler personnellement ».
Emmanuel Macron pourrait reprendre à son compte certaines parties du
discours de Sarkozy contre les banquiers qui avaient provoqué à l’époque
une crise économique mondiale.
Il en avait appelé « à ce que
l’Europe soit exemplaire sur la régulation financière et la régulation
des fonds de pension, sur les paradis fiscaux, sur les rémunérations des
dirigeants et des opérateurs financiers et sur le partage de la
valeur » (Challenges, 7 mars 2024)
Ancien associé-gérant
de la banque d’affaires Rothschild & Co, Emmanuel Macron apparaît en
effet très bien placé pour reprendre ces propos qui n’engagent à rien
mais peuvent avoir un effet positif sur les électeurs.
On peut se
rappeler le fameux discours du Bourget de Hollande…
La lutte des places – éligibles de préférence
On le sait, il s’agit pour le président de la République de « tenter de contenir la vague du parti de Marine Le Pen » (Le Monde,
mercredi 6 mars 2024).
D’où différentes opérations qui, pour l’instant,
n’ont pas donné les résultats escomptés (Panthéon, Ukraine, révision
constitutionnelle…) si l’on examine les sondages.
Il faudra trouver
autre chose, mais faire peur aux gens lorsque la guerre nourrit
l’actualité a toujours permis au chef de l’Etat de remonter dans les
enquêtes d’opinion – on a vu le cas avec Mitterrand et Chirac.
Donc si
Macron remonte, Hayer remonte !
Que vont devenir les députés européens
bretons sortants dans tout cela ?
Compte tenu des mauvais sondages
actuels (intentions de vote), les places en position éligible seront
chères et le retour à Strasbourg n’est pas assuré.
Alain Cadec (LR) est
tout à fait concerné par les 7 % dont est créditée la liste des
Républicains.
Même observation pour Lydie Massard (UDB) alors que la
liste des Ecologistes est donnée à 9,5 %.
Pierre Karleskind
(Renaissance) et Marie-Pierre Vedrenne (MoDem) peuvent être victimes des
17 % attribués à la liste macroniste – d’autant plus qu’il faudra
accorder des places aux alliés de l’UDI et du Parti radical ; or tout de
monde veut se trouver en position éligible !
Le survivant pourrait
s’appeler Christophe Clergeau (PS) qui figure en cinquième position sur
la liste de Raphaël Glucksmann (Parti socialiste + Place publique)
laquelle bénéficie d’un modeste 8,5 %.
Il ne faut compter ni sur la
liste du PCF (3 %), ni sur celle de LFI (7,5 %), ni sur celle de
Reconquête ! (4,5 %) pour donner des députés européens à la Bretagne
(Sondage Elabe, La Tribune Dimanche, 10 mars 2024).
La place est bonne ! dit le bon sens
populaire.
A Bruxelles et à Strasbourg, le job nourrit bien.
Un salaire
mensuel de 7 300 euros, une enveloppe de 4 950 euros/mois pour les frais
(sans justificatif), une autre enveloppe de 21 000 euros/mois allouée
pour recruter discrétionnairement des collaborateurs.
En ce moment, on
parle beaucoup des affaires d’argent de Rachida Dati lorsqu’elle était
devenue avocat, il faut croire que son traitement annuel de député
européen (95 482,44 euros) ne lui suffisait pas ! (L’Obs, 14 mars 2024).
Par Bernard Morvan
Crédit photo : Gzen92/wikimedia (cc) [cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Dans le dossier que le magazine L’Obs consacre, cette semaine, aux médias du groupe Bolloré (CNews, C8, Le Journal du dimanche, Paris Match, Europe 1), les qualificatifs outranciers ne manquent pas.
Le titre, tout d’abord – « Réac Info » -,
ne laisse que peu de doutes quant au parti pris assumé des
journalistes.
L’illustration, ensuite, peut paraître équivoque.
Sur fond
rouge, les visages des principaux animateurs (Pascal Praud, Laurence
Ferrari, Sonia Mabrouk, Cyril Hanouna) et chroniqueurs (Charlotte
d’Ornellas, Geoffroy Lejeune) sont disposés de telle manière qu’un œil
averti pourrait y déceler une référence aux heures sombres de
l’Allemagne.
De là à penser que la rédaction de L’Obs a choisi de faire délibérément référence au nazisme, il n’y a qu’un pas…
Mais plus que la forme, le contenu du dossier sonne comme un
réquisitoire.
Dès l’éditorial d’introduction de Sylvain Courage, les
médias de la sphère Bolloré sont accusés de « véhiculer un message réactionnaire qui ouvre la voie à la droite de la droite ».
Vincent Bolloré devient, sous la plume des journalistes de L’Obs, un dirigeant totalitaire qui œuvrerait à l’avènement de la droite (ou plutôt de l’« extrême droite », pour reprendre le lexique du magazine) au pouvoir.
Son crime originel ?
Avoir osé « honorer le saint du jour » en première page du quotidien Direct Matin.
Faut-il rappeler à la rédaction de L’Obs que TF1,
chaîne que l’on peut difficilement accuser de faire le jeu de l’extrême
droite ou de mener une croisade ultraconservatrice, annonce également
le saint du lendemain à la fin de ses bulletins météo ?
Croisade des médias de gauche
Pour appuyer ses accusations et enfoncer définitivement le clou, L’Obs finit son dossier en donnant la parole à l’historien Alexis Levrier.
Avec cet entretien, la reductio ad hitlerumsubliminale
de la couverture devient tout de suite beaucoup moins subtile.
L’historien, sans contradiction, amalgame ainsi les médias de la sphère
Bolloré avec les journalistes nationalistes français de
l’entre-deux-guerres.
S’il concède qu’on ne peut accuser CNewsd’antisémitisme,
il ne semble pas avoir de difficultés, en revanche, à accuser la chaîne
de flirter avec la xénophobie et le racisme.
Pour lui, la « filiation [est] évidente » entre la frange antisémite de la presse française des années 1930 et les rédactions de CNews, Europe 1 et du JDD.
Et sans la moindre gêne, Alexis Levrier poursuit sa comparaison
nauséabonde.
Pascal Praud est ainsi associé à Louis Darquier de
Pellepoix, négationniste, connu pour son engagement antisémite et sa
collaboration avec l’Allemagne nazie.
Ils n’ont honte de rien….
L’Obs n’est pas le premier – et sûrement pas le dernier – à taper sur CNews, C8 et Europe 1.
Il y a une semaine seulement, c’était ainsi Télérama qui consacrait sa une, intitulée « Le Grand Remplacement de l’info »,
au canal 16 de la TNT.
Au milieu de ces pages, une caricature réduisait
à nouveau Pascal Praud, Laurence Ferrari et Geoffroy Lejeune à des
petits soldats nazis.
Il n’y a, par ailleurs, quasiment pas une semaine sans que Libération, qui avait en 2021 titré «Le spectre de la bande FN » pour parler d’Europe 1 et CNews,
insinuant donc que les journalistes de la station de radio et ceux de
la chaîne d’information en continu menaient un combat politique, ne
s’attaque à CNews.
Derrière ces
attaques répétées et caricaturales se cache, en réalité, un vrai
sentiment de gêne : CNews et son succès dérangent.
Ces médias
bien-pensants qui avaient jusque-là la mainmise sur l’opinion découvrent
la concurrence et le pluralisme, et cela ne semble pas du tout les
satisfaire.
Mais toutes ces critiques ne semblent pas ébranler les
journalistes des médias Bolloré.
Comme le confie, cette semaine, la
présentatrice Christine Kelly dans les pages de VSD, « plus on nous tape dessus, plus les audiences s’envolent ».
Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier : Boulevard Voltaire
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Le vendredi 15 mars, Marion Maréchal était l'invitée de Touche pas à mon poste !, l'émission animée par Cyril Hanouna sur C8.
La tête de liste Reconquête aux élections européennes a permis à l’animateur, récemment auditionné en commission d’enquête parlementaire
sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de
services de télévision à caractère national sur la télévision numérique
terrestre (TNT), d’enregistrer une très belle audience.
En deuxième partie, entre 20h20 et 21h00, TPMP s’est même offert un record en part d'audience, avec 1,35 million de Français (7,0 %) réunis sur la huitième chaîne.
Le précédent record (6,8 %) avait été battu le 1er
décembre 2023.
C’est durant cette seconde partie que la vice-présidente
du parti créé par Éric Zemmour était présente à l’antenne.
À moins de
trois mois de la prochaine échéance électorale, ce chiffre montre
combien le scrutin du 9 juin intéresse les Français.
Les européennes, des élections enfin populaires ?
À l’occasion de cette émission, Marion Maréchal a évoqué le
pluralisme dans l’audiovisuel.
Elle a détaillé l’une de ses propositions
concernant les financements publics alloués aux médias.
La candidate
souhaite mettre en place un « chèque média » permettant « aux Français de flécher sur leur feuille d’impôts les 400 millions d’argent public destinés à la presse ».
La tête de liste Reconquête a condamné la banderole déployée
par le collectif Les Natifs, avant d’affirmer : «
Aya Nakamura ne chante pas en français, elle est dans un registre,
disons-le, vulgaire.
Elle est censée nous représenter aux yeux du monde
et, personnellement, je trouve qu’elle ne représente pas la culture
française. »
Pluralisme et bienveillance, les clefs du succès ?
Durant 20 minutes, la candidate s’est exprimée sur l’actualité.
Le
débat a été des plus courtois et particulièrement intelligible.
Avant
elle, dans la première partie de l’émission,
deux autres personnalités politiques, membres de la commission
d’enquête, étaient présentes à l’antenne.
Il s’agissait de Karl Olive,
député Renaissance des Yvelines, et de Jérôme Guedj, député PS de
l'Essonne.
Les deux élus ont été reçus avec autant de respect et ont pu
s’exprimer en toute liberté.
N’en déplaise à ceux qui souhaitent que l’Arcom ne renouvelle pas l’agrément TNT de la chaîne, le pluralisme est bien respecté dans Touche pas à mon poste !
Peut-on en dire autant des chaînes qui se vantent de ne recevoir aucun membre du Rassemblement national et de Reconquête ?